Vendredi 23 avril 2010 - de Merzouga à Nekob, quelques kilomètres d'asphalte.
Les pistes de sables nous ont épuisés... En contrepartie, cette journée s'ouvrira comme plus reposante avec 325 kilomètres de routes goudronnées et de paysages avant de rejoindre les prochaines pistes.
Arrêt autour d'un barrage, dromadaires et mini moke qui visiblement, ne c'était pas assez ensablé à son gout... La vase étant moins amusante et ne sollicitant pas l'entraide, l'assistance le sortira de là !
De rares oueds irrigués en cette saison nous divertissent, avant de rejoindre notre campement et ces tentes Berbères pour
les plus courageux...
Samedi 24 avril 2010 - Vallée du Drâa, ses pistes rocheuses.
Contrastes saisissants, en de tous points !! Les routes perdent leurs qualités, elles se rétrécissent...
Nous allons aujourd'hui, emprunter les pistes rocheuses, traversant des villages extrêmement pauvres pour nous rendre jusque Zagora, ville la plus au sud du Maroc touristique qui sera aussi le dernier jour pour nous, avant d'entamer la remontée par Ouarzazate, les cols du Tizi-n-Test, Marrakech, Rabat, littoral et l'océan Atlantique...
Les pistes sont difficiles, nous roulons à un rythme de sénateur pour préserver les mécaniques et les équipages. Villages, végétation local, vues... c'est grandiose. Pleins les regards, c'est magnifique !!
Nous nous étions préparé à beaucoup, aspect mécanique pour prévenir et réparer les éventuelles pannes, bagages et équipement pour que rien ne nous manque sans s'alourdir pour autant mais le côté humain, moral... ça... nous n'y avions guère réfléchit...
Les villages traversés sur cette étape semblent être les plus pauvres du pays du moins, de ceux que nous avons visités.
Les habitants ne font pas la différence entre nous, amateur en véhicule d'époque et les gros tout-terrains sponsorisés qui traversent régulièrement ces contrés.
Des enfants, pieds nus, partout, accourant de toutes parts, s'accrochant derrière les voitures, pour réclamer bonbons, t-shirt, nourriture...
Terminé les vendeurs à la sauvette, nous sommes à présent accablés, par des "donne-moi" ; "je veux" les "s'il vous plait" ne semblent pas exister dans leurs rares enseignements...