Indispensables à toute bonne mécanique, les graisses et huiles, deviennent une réelle problématique lorsqu'il s'agit de les dissoudre efficacement.
Usé par les solutions de fortune comme l'essence et produits en tous genres, a appliquer au pinceau qui au final ne sont ni
pratique, ni économique... sans parler de la propreté et de l'efficacité...
Bref, cet article portera sur la fabrication "maison", simple et économique d'un bac de nettoyage.
Solution à bas coût, basée sur de la récupération, il est certain que d'autres approches, plus ou moins simplifiées sont envisageable... Libre à vous, d'en analyser les points faibles et forts.
La première et principale question a se poser, reste la décantation et filtration du solvant.
J'ai choisi, de créer un cadre de cuivre, percé d'avant en arrière sur un seul axe horizontal et légèrement surélevé, de façon à laisser, une partie du liquide sans mouvement et éliminer les viscosités et plus gros résidus.
Etape simple, qui peut s’avérer être relativement coûteuse en forets...
La perceuse à colonne cède sa place au chalumeau pour former le cadre...
... qui prendra place une fois terminé, en fond de bac.
Il reste environ 30mm pour la décantation et je rappel que l'aspiration ne se fait qu'horizontalement par rapport au niveau de flottaison. Pour... ?! ...pour... ?! ... Evitez d'aspirer les résidus !! Oui, c'est bien, vous suivez !!
... Par la même occasion, quelques litres d'eau pour tester l'étanchéité du montage.
Vue sur le système d'aspiration et de microfiltration... qui s'avère être plus que simpliste:
- Une pompe FACET fonctionnant en courant continu et son transformateur 220V/12V.
- Un filtre papier à hydrocarbure pour protéger le circuit.
"Dis Papa...? Pourquoi es-ce que le monsieur à fait le tour de la pompe par la droite pour alimenter le filtre ?"
Ca doit être pour réduire le débit en sortie de pompe... qui devait être trop important en direct !!
L'étape suivante et finale, reste la fabrication de la "table de travail".
Il me restait quelques bandes de tôles galvanisées micro-perforées de bonnes longueurs mais toutes de faibles largeurs... Trouvant bien dommage de ne pas les utiliser, j'ai pris un peu de temps sur cette étape.
Quelques points de semi-auto plus tard... voici une tôle complète !
Une plieuse improvisée, et mon ami le chalumeau jusqu'a obtenir les formes necessaires...
... Un pinceau approprié à la tâche et c'est terminé. Il ne reste plus qu'à verrouiller le couvercle !
Remplie avec un dissolvant professionnel, son circuit fermé permettra de résoudre efficacement le nettoyage des pièces mécaniques les plus encrassés, tout en restant très économique. En somme, une solution durable :)